Below
is an article in English, French Leader Charged with Manslaughter, Under
Investigation for Asbestos Related Deaths, and below that is an article on
the same topic that appeared in the Quebec La Presse newspaper. The La Presse
article also referred to the possibility of taking legal action against Canadian
officials. Kathleen Ruff's translation of that part:
(Paris) While Quebec is putting an end to the mining of
asbestos, the French court questioned the use of this product, that was
permitted by the public authorities to be used in the country until 1997. The exercise could lead to the indictment of several former officials suspected of having
neglected the health
warnings, says our
reporter...................... .......
The judicial developments taking place in France and Italy are
inspiring Canadian activists opposed to asbestos, like Kathleen Ruff, who does
not exclude seeing the possibility of seeing Canadian officials one day brought before
the courts.
The Quebec and federal governments, together with industrial asbestos, minimized the hazards posed by the use of the product, she says, and should be held accountable in this regard.
"Nothing will change if people are not held accountable for what they did," said the activist, joined Vancouver.
The Quebec and federal governments, together with industrial asbestos, minimized the hazards posed by the use of the product, she says, and should be held accountable in this regard.
"Nothing will change if people are not held accountable for what they did," said the activist, joined Vancouver.
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French Leader Charged
with Manslaughter, Under Investigation for Asbestos Related Deaths
Expatica, 07/11/2012
Former French leader Martine Aubry has been
charged with manslaughter and is under investigation for failing to protect
industrial workers from asbestos. According to the article, “Aubry was accused
of having helped to delay the implementation in France of a 1983 European Union
directive designed to strengthen the protection of workers dealing with
asbestos.” Aubry denied the charges and allegations against her, stating it is a
“profound insult to who I am and the professional and political choices I have
made throughout my life.” Staff Report, Expatica 11/07/2012
Martine Aubry, the former leader of France's
governing Socialist Party, has been charged with manslaughter in a probe into
whether state negligence contributed to thousands of deaths caused by asbestos
exposure.
The charges against Aubry relate to her time
as a senior official in the ministry of social affairs, before she became a
major figure in French politics.
As the ministry's director of industrial
relations from 1984-87, Aubry is accused of having helped to delay the
implementation in France of a 1983 European Union directive designed to
strengthen the protection of workers dealing with asbestos.
The
examining magistrate in the case believes Aubry bowed to pressure from
industrialists lobbying against a complete ban on the use of the material and
that she ignored warnings from French health authorities of a mushrooming
epidemic of cancers and terminal lung diseases.
Aubry has strongly denied all the charges,
describing them as a "profound insult to who I am and the professional and
political choices I have made throughout my life."
Aubry, the daughter of former European
Commission President Jacques Delors, has found herself caught up in a
far-reaching probe into how the French authorities handled the emerging evidence
of the dangers posed by asbestos between 1970 and 1997, when the material was
finally banned.
The
specific charges against her relate to the case of workers employed at the
Fereo-Valeo auto-components factory in Normandy. Asbestos was once widely used
for car brake pads.
An
estimated 3,000 people currently die prematurely every year in France as a
result of asbestos poisoning and there have been pessimistic predictions that
the death rate could nearly treble over the next decade because of exposure in
the 70s and 80s.
Lawyers for Aubry, who was formally charged
in the early hours of Wednesday following a marathon session with the
magistrate, were expected to lodge a request for the charges to be dropped later
in the day.
France:
après le sang contaminé, l'amiante?
La juge d'instruction Odile
Bertella-Geoffroy souhaite mettre en examen pour «homicides involontaires»
l'ex-première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry.
Photo : Kenzo Tribouillard, AFP
Photo : Kenzo Tribouillard, AFP
Marc
Thibodeau La
Presse, le 03 novembre 2012
Le dossier de
l'amiante débouchera-t-il en France sur l'inculpation de plusieurs hauts
responsables de l'État comme l'a fait le scandale du sang contaminé?
Le scénario, que les associations de victimes de l'amiante appellent de leurs voeux depuis longtemps, pourrait se concrétiser prochainement après des années d'enquête et risque de toucher au moins une personnalité politique connue.
La juge d'instruction chargée du dossier, Odile Bertella-Geoffroy, souhaite notamment mettre en examen pour «homicides involontaires» l'ex-première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry, pour son rôle comme directrice des relations du travail au ministère du Travail, dans les années 80.
Selon le quotidien Le Figaro, Mme Aubry se voit notamment reprocher d'avoir transposé trop tardivement une circulaire européenne de 1983 destinée à réduire l'empoussièrement dans les usines.
La politicienne a été convoquée en octobre par la magistrate, mais a évoqué un problème d'horaire pour reporter la rencontre, qui doit avoir lieu mardi prochain.
Cette semaine, ses avocats ont fait savoir qu'ils entendaient présenter des requêtes en nullité pour contester toutes les mises en examen «qui ont été ou qui pourraient être prononcées» contre elle. D'autres anciens hauts fonctionnaires des ministères du Travail et de la Santé entendent en faire autant.
Les avocats se sont dits «stupéfaits de voir que ceux qui ont consacré la plus grande partie de leur vie à protéger les droits de nos concitoyens soient mis en examen ou susceptibles de l'être, et non entendus comme témoins».
L'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) se félicite pour sa part des derniers développements dans ce dossier.
«Après 16 ans d'instruction, il serait temps qu'en France, les pouvoirs publics fassent enfin preuve de leur détermination à voir tous les responsables de cette catastrophe rendre des comptes à la justice», relève l'organisation.
Marc Hindry, administrateur d'Andeva, note que la justice française a longtemps traîné les pieds. L'affaire a d'abord été confiée, dit-il, à des magistrats surchargés ou peu intéressés par les questions de santé publique avant d'être prise en charge par Mme Bertella-Geoffroy au sein d'un pôle d'enquête consacré à ce type de question.
Les difficultés multiples qu'elle a dû surmonter pour faire avancer l'enquête témoignent, selon lui, du fait qu'il n'y a «au minimum aucune volonté» sur le plan politique de la voir réussir.
Pas de volonté politique
«Dans un pays où l'on fait une enquête dès qu'il y a un mort sur la route, il est quand même bizarre de constater qu'il n'y a pas de volonté de la part des autorités de faire la lumière sur une affaire qui a fait entre 40 000 et 50 000 morts», dit-il.
M. Hindry, qui enseigne à l'Université Jussieu, établissement où plusieurs personnes ont été victimes d'une forte exposition à l'amiante, ne s'attendait pas à ce que l'enquête mène à une mise en cause de Martine Aubry, mais il ne s'en étonne pas.
L'ancienne haute responsable a joué un rôle important dans la mise sur pied d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de l'amiante. Elle était néanmoins en poste, dit-il, à un moment-clé dans les années 80 où la France ne faisait «rien» pendant que plusieurs autres pays s'inquiétaient du produit.
«Il est tout à fait normal que la juge veuille l'entendre pour comprendre pourquoi les autorités n'ont rien fait», souligne M. Hindry, qui espère voir un procès ciblant des responsables publiques se concrétiser d'ici «deux ou trois ans».
L'enquête cible aussi une demi-douzaine d'anciens membres du Comité permanent amiante, un comité mixte qui a tout fait dans les années 80, au dire d'Andeva, pour prolonger l'utilisation du produit malgré les risques.
Les militants de l'organisation se disent encouragés par la condamnation cette année, en Italie, de deux hauts responsables d'une firme, Eternit, qui produisait de l'amiante-ciment. Des peines de prison de 16 ans fermes leur ont été imposées pour la mort «volontaire» de 3000 personnes indûment exposées à l'amiante.
Les développements juridiques en cours en France et en Italie inspirent les militants canadiens opposés à l'amiante comme Kathleen Ruff, qui n'exclut pas de voir de hauts responsables canadiens amenés un jour devant les tribunaux.
Les gouvernements québécois et fédéral, de concert avec les industriels de l'amiante, ont minimisé, selon elle, les risques posés par l'usage du produit et devraient rendre des comptes à ce sujet.
«Rien ne va changer si les gens ne sont pas tenus responsables de ce qu'ils ont fait», affirme la militante, jointe à Vancouver.
Le scénario, que les associations de victimes de l'amiante appellent de leurs voeux depuis longtemps, pourrait se concrétiser prochainement après des années d'enquête et risque de toucher au moins une personnalité politique connue.
La juge d'instruction chargée du dossier, Odile Bertella-Geoffroy, souhaite notamment mettre en examen pour «homicides involontaires» l'ex-première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry, pour son rôle comme directrice des relations du travail au ministère du Travail, dans les années 80.
Selon le quotidien Le Figaro, Mme Aubry se voit notamment reprocher d'avoir transposé trop tardivement une circulaire européenne de 1983 destinée à réduire l'empoussièrement dans les usines.
La politicienne a été convoquée en octobre par la magistrate, mais a évoqué un problème d'horaire pour reporter la rencontre, qui doit avoir lieu mardi prochain.
Cette semaine, ses avocats ont fait savoir qu'ils entendaient présenter des requêtes en nullité pour contester toutes les mises en examen «qui ont été ou qui pourraient être prononcées» contre elle. D'autres anciens hauts fonctionnaires des ministères du Travail et de la Santé entendent en faire autant.
Les avocats se sont dits «stupéfaits de voir que ceux qui ont consacré la plus grande partie de leur vie à protéger les droits de nos concitoyens soient mis en examen ou susceptibles de l'être, et non entendus comme témoins».
L'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) se félicite pour sa part des derniers développements dans ce dossier.
«Après 16 ans d'instruction, il serait temps qu'en France, les pouvoirs publics fassent enfin preuve de leur détermination à voir tous les responsables de cette catastrophe rendre des comptes à la justice», relève l'organisation.
Marc Hindry, administrateur d'Andeva, note que la justice française a longtemps traîné les pieds. L'affaire a d'abord été confiée, dit-il, à des magistrats surchargés ou peu intéressés par les questions de santé publique avant d'être prise en charge par Mme Bertella-Geoffroy au sein d'un pôle d'enquête consacré à ce type de question.
Les difficultés multiples qu'elle a dû surmonter pour faire avancer l'enquête témoignent, selon lui, du fait qu'il n'y a «au minimum aucune volonté» sur le plan politique de la voir réussir.
Pas de volonté politique
«Dans un pays où l'on fait une enquête dès qu'il y a un mort sur la route, il est quand même bizarre de constater qu'il n'y a pas de volonté de la part des autorités de faire la lumière sur une affaire qui a fait entre 40 000 et 50 000 morts», dit-il.
M. Hindry, qui enseigne à l'Université Jussieu, établissement où plusieurs personnes ont été victimes d'une forte exposition à l'amiante, ne s'attendait pas à ce que l'enquête mène à une mise en cause de Martine Aubry, mais il ne s'en étonne pas.
L'ancienne haute responsable a joué un rôle important dans la mise sur pied d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de l'amiante. Elle était néanmoins en poste, dit-il, à un moment-clé dans les années 80 où la France ne faisait «rien» pendant que plusieurs autres pays s'inquiétaient du produit.
«Il est tout à fait normal que la juge veuille l'entendre pour comprendre pourquoi les autorités n'ont rien fait», souligne M. Hindry, qui espère voir un procès ciblant des responsables publiques se concrétiser d'ici «deux ou trois ans».
L'enquête cible aussi une demi-douzaine d'anciens membres du Comité permanent amiante, un comité mixte qui a tout fait dans les années 80, au dire d'Andeva, pour prolonger l'utilisation du produit malgré les risques.
Les militants de l'organisation se disent encouragés par la condamnation cette année, en Italie, de deux hauts responsables d'une firme, Eternit, qui produisait de l'amiante-ciment. Des peines de prison de 16 ans fermes leur ont été imposées pour la mort «volontaire» de 3000 personnes indûment exposées à l'amiante.
Les développements juridiques en cours en France et en Italie inspirent les militants canadiens opposés à l'amiante comme Kathleen Ruff, qui n'exclut pas de voir de hauts responsables canadiens amenés un jour devant les tribunaux.
Les gouvernements québécois et fédéral, de concert avec les industriels de l'amiante, ont minimisé, selon elle, les risques posés par l'usage du produit et devraient rendre des comptes à ce sujet.
«Rien ne va changer si les gens ne sont pas tenus responsables de ce qu'ils ont fait», affirme la militante, jointe à Vancouver.
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9:28 AM (54 minutes ago)
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Socialist leader on manslaughter
charge over asbestos deaths, Expatica, November 7, 2012
Martine Aubry, the former leader of France’s governing
Socialist Party, has been charged with manslaughter in a probe into whether
state negligence contributed to thousands of deaths caused by asbestos
exposure.
The charges against Aubry relate to her time as a senior official in the ministry of social affairs, before she became a major figure in French politics.
As the ministry’s director of industrial relations from 1984-87, Aubry is accused of having helped to delay the implementation in France of a 1983 European Union directive designed to strengthen the protection of workers dealing with asbestos.
The examining magistrate in the case believes Aubry bowed to pressure from industrialists lobbying against a complete ban on the use of the material and that she ignored warnings from French health authorities of a mushrooming epidemic of cancers and terminal lung diseases.
Aubry has strongly denied all the charges, describing them as a “profound insult to who I am and the professional and political choices I have made throughout my life.”
Aubry, the daughter of former European Commission President Jacques Delors, has found herself caught up in a far-reaching probe into how the French authorities handled the emerging evidence of the dangers posed by asbestos between 1970 and 1997, when the material was finally banned.
The specific charges against her relate to the case of workers employed at the Fereo-Valeo auto-components factory in Normandy. Asbestos was once widely used for car brake pads.
An estimated 3,000 people currently die prematurely every year in France as a result of asbestos poisoning and there have been pessimistic predictions that the death rate could nearly treble over the next decade because of exposure in the 70s and 80s.
Lawyers for Aubry, who was formally charged in the early hours of Wednesday following a marathon session with the magistrate, were expected to lodge a request for the charges to be dropped later in the day.
The charges against Aubry relate to her time as a senior official in the ministry of social affairs, before she became a major figure in French politics.
As the ministry’s director of industrial relations from 1984-87, Aubry is accused of having helped to delay the implementation in France of a 1983 European Union directive designed to strengthen the protection of workers dealing with asbestos.
The examining magistrate in the case believes Aubry bowed to pressure from industrialists lobbying against a complete ban on the use of the material and that she ignored warnings from French health authorities of a mushrooming epidemic of cancers and terminal lung diseases.
Aubry has strongly denied all the charges, describing them as a “profound insult to who I am and the professional and political choices I have made throughout my life.”
Aubry, the daughter of former European Commission President Jacques Delors, has found herself caught up in a far-reaching probe into how the French authorities handled the emerging evidence of the dangers posed by asbestos between 1970 and 1997, when the material was finally banned.
The specific charges against her relate to the case of workers employed at the Fereo-Valeo auto-components factory in Normandy. Asbestos was once widely used for car brake pads.
An estimated 3,000 people currently die prematurely every year in France as a result of asbestos poisoning and there have been pessimistic predictions that the death rate could nearly treble over the next decade because of exposure in the 70s and 80s.
Lawyers for Aubry, who was formally charged in the early hours of Wednesday following a marathon session with the magistrate, were expected to lodge a request for the charges to be dropped later in the day.
An article on the same topic in the Quebec La Presse newspaper also raised the possibility of taking legal action against Canadian officials.
Translation:
While Quebec is putting an end to the mining of asbestos, the French court questioned the use of this product, that was permitted by the public authorities to be used in the country until 1997. The exercise could lead to the indictment of several former officials suspected of having neglected the health warnings, says our reporter ……..
2 comments:
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Cancer of the lung, like all cancers, results from an abnormality in the body's basic unit of life, the cell. Normally, the body maintains a system of checks and balances on cell growth so that cells divide to produce new cells only when needed. Disruption of this system of checks and balances on cell growth results in an uncontrolled division and proliferation of cells that eventually forms a mass known as a tumor.
Cervical cancer is one of the most common cancers that affect a woman's reproductive organs. Various strains of the human papillomavirus (HPV), a sexually transmitted infection, play a role in causing most cases of cervical cancer.
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